Qu’y aurait-il si la vie n’existait pas ?
Je répète : Qu’y aurait-il si la vie n’existait pas ?
Cette une question avec laquelle je jouais quand j’étais enfant. Une question sans réponse, que je me répétais avant de m’endormir, avec chaque fois le même vertige. Un jeu qui peut se répéter à l’infini.
L’inexistence de la vie est impossible à envisager, elle est partout, en tout. Rien ne peut être sans elle. Si bien que ses formes sont infinies. L’infini des formes de la vie, encore un vertige…! Mais le mot « forme » est impropre pour décrire l’écrin de cette « chose » la plus mystérieuse qui soit qu’est la vie. On lui préfère un mot plus approprié, à la fois un nom et verbe qui se conjugue : l’Etre.
L’être du papillon, l’être du lion, l’être de la girafe, l’être de l’Homme…. Autant de formes d’expression et de manifestation de la vie. Il n’y a pas de vie sans être et pas d’être sans vie. C’est pour cela que l’on parle d’être vivant. "Etre mort", cela n’existe pas.
On voit bien qu’un papillon n’exprime pas la même qualité d’être qu’un lion. « Voir » est bien-sûr une façon de parler, en fait il s’agit d’un ressenti : l’être du papillon n’éveille pas la même émotion, ne provoque pas le même éblouissement (parce qu’il y a de quoi être ébloui, non ?) que l’être du lion.
Devant un papillon virevoltant, je ressens entre autres de la légèreté et toute la beauté de l’innocente fragilité. Devant un lion, je ressens avant tout une puissance naturelle, que rien ne semble pouvoir ébranler.
Ainsi à chaque être correspond des qualités d’être spécifiques et dominantes, qualités dites essentielles, c’est à dire sans lesquelles cet être ne serait pas ce qu’il est.
On peut aussi dire que ces qualités essentielles, ces qualités de l’être, ce sont les attributs propres de la vie elle-même, par lesquels cette dernière se manifeste dans une forme donnée. C’est la vie qui se dit elle-même, dans une parole éternelle.
Et moi « humain » sur cette terre, quel est mon être ? Que dit la vie à travers mon être ?
C’est une question que l’on ne se pose jamais. Et sans la découverte de l’Ennéagramme, cette question ne m’aurait sans doute jamais effleurée.
Il se trouve en effet que l’Ennéagramme, véritable carte de l’être humain, permet d’en faire l'exploration : on découvre que le périmètre de notre être recouvre neuf territoires distincts. Et chacun de ces territoires est un monde en soi, nous offrant une expérience bien distincte.
Vivre, pour un humain, c’est traverser continuellement ces différents territoires, au gré de ce que nous avons à vivre dans l’instant.
Inversement, pour un humain, ne pas vivre de façon vivante c'est faire constamment obstacle à cet être. Rien de plus facile, nous avons un caisson étanche en nous pour cela : le Moi.
L'Ennéagramme est la carte et la boussole pour sortir de ce caisson étanche, et donc pour se mouvoir librement dans ces territoires.
Etre ou ne pas être ? Se poser la question ne suffit pas. IL FAUT PRENDRE ACTE.
Faire "le tour des 9 territoires de l'être" avec l'Ennéagramme est la première scène de ce premier acte de notre vie éternellement vivante. Et c'est ma joie, mon privilège, d'être votre guide "touristique" pour ce tour hors-norme qui marque, en général, un avant et un après.
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