Coûte que coûte
En relisant les fiches de préparation du groupe que j’allais retrouver le lendemain, pour un nouveau « Tour des 9 territoires de l’être » (Ennéagramme Module 1), j’ai été touchée d’y lire les petites ou grandes souffrances de chacun, toutes liées à notre condition humaine, et donc inévitables, ... mais aussi et surtout l’expression de l’appel profond de chacun à avancer, coûte que coûte.
- Faire un point sur ce qui nous heurte au quotidien est très important. C’est tracer une ligne de départ et se positionner pour commencer un chemin. Sans cette ligne de départ, le chemin a déjà moins de sens et est plus difficile à trouver.
- Exprimer son appel profond à « mieux » être ou à être autrement est tout aussi important. Cet appel est une énergie précieuse qu’il faut accueillir et entretenir.
Faire un chemin de connaissance de soi, c’est se donner l’opportunité de comprendre et de donner un sens à ces fameuses petites ou grandes souffrances qui accompagnent immanquablement notre vie.
Pourquoi cette souffrance ?
Il y a une première explication simple et universelle : nous souffrons quand notre monde intérieur, c’est à dire la vision que nous avons de nous-mêmes, de notre vie, des autres, se heurte à la réalité extérieure, la réalité « réelle », celle qui ne dépend pas de nous et sur laquelle nous n’avons aucune prise.
Cela revient à se heurter contre un mur, et oui, chaque fois, cela fait mal…Plus ce mur est épais et opaque, plus le choc est fort. Ce mur, il faut le savoir, est la somme de toutes nos illusions et fausses croyances, principalement sur nous-mêmes.
Ce qu'il faut également savoir, c'est que ce mur est certes source de « heurts » et donc de souffrances, mais c’est aussi une chance extraordinaire. Chaque « heurt » nous indique la zone de nous-même qui demande de l’attention et de la lumière, qui demande à grandir et à devenir, qui demande à se transformer.
Avancer sur son chemin de vie, ce n’est pas éliminer les souffrances de notre paysage, c’est apprendre à les reconnaitre, à les comprendre. Chaque fois que nous ajoutons de la conscience à une souffrance, c’est une illusion qui s’éloigne, et c’est un pas vers la vérité de notre être.
La connaissance de soi, c’est ajouter de la conscience dans notre vie.
Alors bien-sûr chaque personnalité à un lot différent et particulier d’illusions et de fausses croyances. D’où l’intérêt de l’Ennéagramme qui nous mâche le travail et nous fait donc gagner un temps précieux pour sortir de notre torpeur et nous aider à vivre sans ce mur d’illusions qui nous précède dans tout ce que nous faisons.
Nous sommes tous d'accord que cela n’a pas de sens de préférer l’illusion et les souffrances à la vérité, qui est toujours la source de notre liberté.
Alors si le coeur vous en dit, il reste encore quelques places dans le prochain et dernier Module 1 avant l’été !
"Sur le chemin initiatique, chaque souffrance est une occasion de se rendre compte de la distance qui nous sépare encore de l'Être."
"Je ne dis pas qu’il faut souffrir, mais je dis que si la souffrance est là alors se présente à vous la chance de faire un pas en avant sur le chemin."
Karlfried Graf Durckheim - Le Centre de l'Etre
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