La quête de la beauté : une passion
"Combien longtemps ai-je été fascinée par la beauté,
Beauté des visages, de la lumière changeante,
Celle de la luxuriance des végétaux, des fleurs,
Des arbres, et des créatures si diverses
Qui occupent cette noble planète…
Si longue a été la première partie de ma vie
Où je m’appliquais à rendre cette beauté
Sur le papier ou sur la toile.
De douze à quarante ans, ce fut mon univers,
Mon but, ma passion."
Fuir la monotonie et la fadeur
"La monotonie de l’école où les jours semblaient
Se diluer comme une matière gélatineuse qui
S’étalerait sans forme, toujours semblable,
Toujours égale à elle-même, sans aspérités,
Sans relief : une uniformité qui me semblait
N'avoir guère de sens, juste des mots qu'il fallait
Apprendre par cœur, à la fois à l'école
Et surtout, à peine rentrée, à la maison
Où, de nouveau, il fallait retenir mot à mot
Ce qui était exposé et me paraissait dénué de signification.
C’était fade, un peu triste,
Répétitif, inutile. Une contrainte
Pesante, où rien n’avait été choisi ou aimé
Et dont le goût n’inspirait nul élan."
Recherche esthétique, toujours et en tout
"Créer une oeuvre, en être à profusion louangée,
Rechercher l’élégance de sa vêture,
Et celle d’un lieu de vie où coule le fleuve,
Toujours la beauté à l’extérieur et l’intérieur du logis
Comme celle des objets qui l’ornent et en rehaussent le charme,
Toujours plus de recherche créative,
Toujours plus de décor.
Terres cuites créées de ma main
Sur certains murs et la cheminée, centre symbolique
De la maison.
Détails choisis, réfléchis, mûris, afin d’être entourée
De ce que j’aimais,
Un lieu où je pourrais me sentir à l’aise et
Etre reconnue en tant que femme,
En tant qu’artiste et créatrice.
Le désir d’être reconnue n’est qu’un succédané
De celui d’être aimée."
Voir le monde à travers un verre non déformé
"(l’existence) m’apprit à regarder les choses
Telles qu’elles étaient
Dans leur intégrité.
Non plus les voir selon mon humeur
Qui les qualifiait de plaisantes ou déplaisantes,
Non plus ruminer à leur sujet."
…
"La beauté est-elle indifféremment en toutes choses ?
Chacune a la beauté d’être ce qu’elle est :
Unique dans sa vérité d’être unique
Et unique participante de l’infini
Ainsi que toutes les autres choses existantes."
Enfin libérée ?
"Je ne voulais pas aller chez lui
Pour la simple raison que je le trouvais laid,
(…)
Balayés sur-le-champ furent mes préjugés
Sur la beauté qui me tenait à cœur
Et qui, surtout, faisait partie de ma recherche picturale,
Lorsque j’entrai dans sa petite chambre.
Évanoui, le souci esthétique qui animait,
Terminées, les comparaisons stupides ou néfastes.
(…)
Serais-je un jour guérie à tout jamais de ce virus meurtrier
Des jugements, des ”j’aime” et “je n’aime pas”. "
Rappel du cours...
Le type romantique, introspectif. Les QUATRE ont une connaissance intime d'eux-mêmes, sont sensibles, réservés, non démonstratifs. Il est important pour eux de révéler qui ils sont, avec honnêteté, tant sur le plan émotionnel que personnel. Mais ils peuvent aussi être mélancoliques, mal dans leur peau. Ils se sentent vulnérables et défectueux, et se mettent en retrait des autres. Ils peuvent être dédaigneux et se dispenser des obligations ordinaires de l'existence. Leur problème caractéristique est le nombrilisme avec une tendance à s'apitoyer sur soi.
Les QUATRE qui évoluent à un niveau d’être élevé sont inspirés et très créatifs, capables de se renouveler eux-mêmes et de transformer leurs expériences.
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